Le prolifique auteur, un des plus populaires au Japon, vient d’annoncer, via son éditeur, la publication de son nouveau roman pour février 2017… au Japon ! Seul détail dévoilé par l’éditeur, on sait qu’il s’agira d’un roman-fleuve.
Il est si populaire au Japon que ses livres s’arrachent dès leur sortie, il est traduit dans une quarantaine de langues à travers le monde, et il écrit tant des romans, parfois très longs, comme « 1Q84 » (en 3 tomes), que des essais « Underground ». Ses fans lui souhaitent depuis plusieurs années de remporter le prix Nobel de Littérature, bien que l’intéressé s’en fiche ! C’est donc probablement une annonce très attendue que vient de faire la Shinchôsha, la maison d’édition d’Haruki MURAKAMI, la star des écrivains japonais. Et bien sûr le secret est bien gardé quant au contenu du roman, puisque ni le détail ni le thème du roman n’ont été dévoilés. Le seul indice qui a été communiqué par l’éditeur, c’est que le prochain roman d’Haruki MURAKAMI sera un roman-fleuve, long de 2 000 pages environ et que par conséquent il devrait être édité en deux tomes. Un secret que l’auteur avait déjà commencé à dévoiler lors de la remise du prix Hans Christian Andersen de littérature, fin octobre. En effet, au cours d’un évènement lors de cette remise de prix au Danemark et il s’agit là d’une de ses rares apparitions publiques, Haruki MURAKAMI avait alors déclaré aux participants et à la presse que « ce [nouveau] roman est plus long que « Kafka sur le rivage » mais plus court que « 1Q84 ». Une histoire très étrange. ». Ajoutant au passage un autre détail : « (…) je reviens à la narration à la première personne, sans nom. ».
A ce jour, nous ne savons si le prochain roman d’Haruki MURAKAMI sera traduit en langue française. Probablement au vu du succès de l’auteur, par exemple son dernier roman « L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage » publié en France en 2014 a été un succès en terme de vente et de critiques. Mais rappelons aussi qu’au Japon, est sorti « Onna no inai otokotachi », un recueil de plusieurs nouvelles en 2014 qui n’a pas encore été traduit dans la langue de Molière.
Sources : Asahi Shimbun, The Japan Times, Nouvel Obs.
Photo : ©Shinchôsha site officiel