Peu avant la fin de l’année 2016, les médias français avaient informé le public de l’inquiétante disparition d’une étudiante japonaise, Narumi KUROSAKI. La police française a ouvert une enquête pour assassinat et a fait appel à Interpol pour un mandat d’arrêt international.
C’est dans la nuit du 4 décembre que Narumi KUROSAKI aurait disparu, et selon la procureure de Besançon, l’étudiante aurait été vue pour la dernière fois cette nuit-là entre 22h et 23h. Certains avaient cru la reconnaître à la mi-décembre à Verdun, à plusieurs centaines de kilomètres de Besançon, hélas il s’avère que ce n’était pas la jeune femme recherchée. Et si au départ une procédure était ouverte pour disparition inquiétante, avant qu’elle ne soit requalifiée en enlèvement et séquestration, la police est finalement bien plus pessimiste sur le sort de la jeune femme, puisqu’elle a déclaré fin décembre que Narumi KUROSAKI avait été assassinée, car même si le corps n’a pas été encore trouvé à ce jour, les éléments de l’enquête indiquent un meurtre, précisant que le meurtrier était en fuite. Une enquête a donc été ouverte pour assassinat et c’est un homme d’origine chilienne dans la vingtaine qui est soupçonné d’avoir tué Narumi KUROSAKI et est recherché par les autorités françaises, et par Interpol. Cet individu semble avoir été le petit ami de l’étudiante, elle l’aurait connu au Japon, et il l’aurait donc suivi jusqu’en France. D’après différents témoignages rapportés par la presse, ils auraient rompu avant l’arrivée de Narumi KUROSAKI en France, et il semble que la jeune femme ne savait pas que son ex-petit ami l’avait suivi. Ce dernier serait soit étudiant soit professeur-assistant selon les témoignages rapportés dans les médias et est par ailleurs décrit comme étant envahissant et inquiétant. Ainsi, il aurait retrouvé la jeune femme et tous deux auraient diné ensemble dans un restaurant à quelques kilomètres de Besançon le soir de sa disparition, d’après des témoignages et des images de vidéosurveillance du restaurant. Il l’aurait ensuite raccompagné jusqu’à son dortoir, où Narumi KUROSAKI a été vue pour la dernière fois. Si la police exclut toute disparition volontaire de la part de l’étudiante ou suicide, c’est en raison de faits et témoignages inquiétants. En effet, à son retour au campus universitaire, cette nuit du 4 décembre, les voisins du dortoir où logeait la femme disparue ont rapporté à la police qu’un cri strident ainsi que des coups ont été entendu, de plus des traces rougeâtres qui pourraient être du sang ont été découvertes récemment sur le palier d’une issue de secours à proximité de la chambre de Narumi KUROSAKI et ces derniers sont en cours d’analyse. Si le suspect est recherché, le corps de la jeune femme l’est également activement. Un mystère puisque d’après des images de vidéosurveillance du campus universitaire, il apparaît que l’ex-petit ami est reparti seul du dortoir la nuit du drame.
Narumi KUROSAKI était une étudiante japonaise de 21 ans venue en France pour une année et étudiait le français depuis septembre 2016 à l’université de Franche-Comté à Besançon et avait prévu de suivre un autre cursus dès janvier. L’individu recherché a quant à lui pris la fuite, et il est même sorti de l’Union Européenne pour s’envoler au Chili, affirment les enquêteurs. Si un mandat d’arrêt international est délivré contre lui par Interpol, cette affaire pourrait également être un casse-tête diplomatique puisqu’elle concerne tant la France que le Japon mais également le Chili, qui n’a pas d’accord d’extradition avec la France.
Sources : Asahi Shimbun, Le Point, Le Parisien, L’Est Républicain, The Japan Times.
Photo : portrait de Narumi Kurosaki dévoilé lors de sa disparition par la ville de Besançon sur Twitter @villedebesancon