Record d’affluence pour TOKYO RAINBOW PRIDE 2017

Le 17 mai est la journée internationale pour la lutte contre l’homophobie et la transphobie ! C’est l’occasion de vous parler de la Tokyo Rainbow Pride dont c’était la 5ème édition cette année.

Chaque année depuis 2012, le parc de Yoyogi à Tôkyô accueille durant plusieurs jours la Tokyo Rainbow Pride. Cette année, le festival a eu lieu du 29 avril au 7 mai, durant lequel 60 évènements avaient été proposés tant à Tôkyô que dans tout le pays, avec en point d’orgue, lors du dernier jour, un défilé avec 23 chars sur 3 km autour du parc. Si on vous relayait lors de La Matinale du jour un évènement discriminatoire à l’égard de la communauté LGBT, il s’avère que la Tokyo Rainbow Pride édition 2017 a eu un record de participants, un chiffre inattendu par les organisateurs, puisqu’il a été recensé plus de 108 000 personnes lors des 9 jours de l’évènement avec plus de 5 000 personnes pour le traditionnel défilé clôturant la Tokyo Rainbow Pride ! Record également en 2017 sur le nombre de sponsors puisque selon le quotidien japonais anglophone The Japan Times, 190 entreprises et organismes étaient recensés dont NTT, Sony, Google, le groupe Marui ou encore Gap. Par ailleurs le thème de cette année était « Change » (« changement » en français), un thème approprié au regard de l’évolution de la société japonaise depuis 2015 lorsque la mairie de l’arrondissement de Shibuya décide de créer un certificat d’union pour les couples homosexuels, suivi quelques mois après par l’arrondissement de Setagaya ! Une décision qui fait son chemin à travers le pays puisque prochainement c’est la ville de Sapporô, préfecture d’Hokkaido qui proposera un certificat d’union. Sans oublier l’élection récente de Tomoyasu HOSODA, premier homme transgenre élu au suffrage universel direct, dans un conseil municipal.

L’organisateur de la Tokyo Rainbow Pride a d’ores et déjà confirmé la tenue d’une nouvelle édition en 2018, dont les dates seront communiquées ultérieurement.

Sources : Tokyo Rainbow Pride, The Japan Times.