Entretien avec Tsutomu SUGIURA président de la Maison de la Culture du Japon à Paris

En amont de l’exposition « A l’aube de japonisme », et à l’occasion des 20 ans de l’institution et de l’évènement à venir Japonismes 2018, le président de la Maison de la Culture du Japon à Paris a accepté de répondre à nos questions.

Le 21 novembre 2017, le président de la Maison de la Culture du Japon à Paris  nous a ouvert les portes de son bureau pour répondre à nos questions. Tsutomu SUGIURA a pris ses fonctions en janvier 2016, succédant à Sawako TAKEUCHI, mais il est aussi une figure historique de l’institution puisqu’il était présent en tant que directeur des affaires culturelles de la MCJP pour l’inauguration des lieux en 1997 ! Après son retour dans l’institution, il y a par ailleurs retrouvé quelques amis et était « très content de les retrouver ici ».  Alors que l’institution fête ses 20 ans cette année, qui de mieux pour évoquer l’histoire des lieux, son fonctionnement et les évènements à venir ? L’occasion aussi pour nous de mieux connaître celui qui préside l’institution durant Japonismes 2018 ! Homme profondément attaché à la Culture, cet entretien s’avère d’autant plus intéressant que Tsutomu SUGIURA a une carrière captivante, depuis ses différents postes chez Marubeni, un des plus grands groupes japonais (sôgô sôcha), à sa nomination en tant qu’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, mais il a aussi écrit de nombreux ouvrages sur la culture japonaise, et notamment le Cool Japan. C’est d’ailleurs de lui-même qu’il nous présente son parcours. Voici la retranscription de cet entretien.

 

Tsutomu SUGIURA : Tout d’abord, concernant ma carrière. Je suis issu de la société privée qui s’appelle Marubeni. Mais dans cette société je travaillais soit en tant que conservateur de la collection de cette société, collection des beaux-arts et métiers, et aussi, j’étais officiellement le directeur de l’institut de recherches économiques. Donc il y a 21 ans, justement avant l’ouverture de la Maison de la Culture du Japon à Paris en 1997, je suis venu ici en tant que détaché de la société Marubeni, en 1996, pour préparer les évènements de l’inauguration, et après, pendant trois ans j’ai travaillé en tant que directeur des activités culturelles de la Maison de la Culture du Japon à Paris. De retour au Japon je suis devenu directeur de l’institut de recherches économiques de Marubeni. Après, on m’a demandé de prendre les fonctions d’Ambassadeur au Burkina Faso, et pendant presque 4 ans là-bas j’ai travaillé en tant qu’Ambassadeur. Après ça, je suis en quasi-retraite en cultivant des fleurs et des légumes à la campagne [au Japon], une vie très enrichie, mais du coup on m’a demandé de devenir président de la Maison de la Culture du Japon à Paris. Depuis ma prise de fonctions (15 janvier 2016, ndla), deux ans se sont écoulés.

 

1) JFM : Comment avez-vous appris votre nomination et quelle a été votre réaction ?

T.S. : J’ai reçu un appel de la Fondation du Japon. Franchement j’étais surpris parce que j’étais à la campagne justement en semant des légumes, et je n’avais pensé à aucune possibilité de devenir président de la Maison de la Culture du Japon. Mais comme j’ai travaillé les premières années dans la Maison, j’ai pensé que c’était une sorte de destin de prendre ce rôle de mener et de diriger cette maison. Voilà donc ce sentiment un peu étrange !

 

2) JFM : Si vous en êtes désormais le président, vous êtes une figure centrale de la MCJP car vous étiez déjà là il y a 20 ans ! Quel bilan tirez-vous des 20 ans d’existence de la MCJP ?

T.S. : Par exemple, du point de vue des visiteurs. [Le fonctionnement de la MCJP] dépend d’une part du budget qui est fourni par la  Fondation du Japon, et aussi du secteur privé. Dans les circonstances économiques difficiles, alors le budget de la MCJP change, à cause de ce facteur. Mais, maintenant je prépare la 20ème réunion du conseil d’orientation et j’analyse l’évolution historique budgétaire et aussi le nombre de visiteurs, par exemple aux expositions. (Monsieur Sugiura précise que tous les chiffres seront disponibles en 2018 pour l’année fiscale 2016). Pendant l’année 2016  il y’avait 85 000 visiteurs, hors rez-de-chaussée. C’est un peu difficile de compter pour chaque évènement comme par exemple les expositions, les spectacles vivants, la bibliothèque etc… (ndla, la difficulté résidant par exemple dans le fait que l’accès aux expositions soit libre). Ce chiffre de 85 000 personnes : c’est la quatrième année depuis l’inauguration où il y a le plus de visiteurs dans la Maison !

JFM : Félicitations !

T.S : Merci beaucoup. Du point de vue des visiteurs, ce n’est pas parfait mais assez satisfaisant.

 

3) JFM : Quelles sont les activités qui plaisent le plus ?

T.S. : C’est difficile à dire car les entrées ne sont pas identiques entre les spectacles vivants et les expositions. Du  point de vue des visiteurs, ce sont les expositions qui attirent le plus car le terme est plus long, tandis que les spectacles vivants sont sur deux ou trois jours, donc c’est difficile.  Et la salle n’accepte que 300 personnes seulement par séance. Ça dépend des personnes, selon leurs passions, vis-à-vis des acteurs par exemple dans les spectacles vivants.

JFM : Un confrère, en 2016, avait relevé que le cinéma était un secteur qui attirait du monde grâce à une programmation dynamique (in le Journal des Arts, n°460, 2016).

T.S : En effet grâce à une programmation très variée et constante. Elle attire constamment les gens qui s’intéressent au cinéma japonais et il y a des fans assidus du cinéma japonais.

 

4) JFM : Je voudrais revenir sur votre expérience aux débuts de la MCJP qui avait été inaugurée en présence du Président de la République Française Jacques Chirac et la princesse Sayako. Depuis l’inauguration, la MCJP a-t-elle reçu une nouvelle visite du Président Chirac ou de ses successeurs ?

T.S : Pendant que j’étais dans la Maison de la Culture, le Président Jacques Chirac a visité  trois fois. Pour l’inauguration bien sûr, puis pour les expositions Raku et Jômon (que le président Chirac apprécie beaucoup, ndla). Nous étions très honorés d’accueillir Monsieur le Président au sein de notre établissement à l’époque. Mais, après je n’ai pas entendu dire que les présidents suivants ont visité la Maison. Non je ne pense pas.

JFM : Pour Japonismes, peut-être ?

T.S. : Oui ça c’est possible !

 

5) JFM : Vous restez plusieurs années à la MCJP, avant de travailler  de nouveau chez Marubeni puis il y a la nomination en tant qu’ambassadeur du Burkina Faso, pouvez-vous nous raconter cette expérience ?

T.S : Pendant que j’étais au Burkina Faso, mon travail principal était la coopération financière, amicale et culturelle avec les Burkinabè. Mais je me suis surtout intéressé aux évènements culturels et à la rencontre avec le peuple Burkinabè. Donc j’ai voyagé partout dans ce pays, à peu près 100 000 km. Pendant mon mandat, j’ai construit un Pavillon du Soleil Levant dans le site de SIAO (le Salon International Artisanal de Ouagadoudou) qui a lieu tous les deux ans. C’était la première occasion pour le Japon qui était invité d’honneur au SIAO. En construisant ce pavillon, j’ai préparé une manifestation culturelle en présentant des objets d’arts et des métiers japonais tels que des kimono de l’ère Edo et Meiji, et aussi contemporains. En même temps j’ai exposé des objets de métiers comme des céramiques et des porcelaines japonaises.  J’ai aussi demandé au Musée national du Burkina Faso de présenter des costumes du Roi, [des costumes] anciens du Burkina Faso, donc c’était très impressionnant de voir en même temps des costumes japonais et burkinabè.

 

6) JFM : Vous étiez me semble-t-il le premier ambassadeur du Japon au Burkina Faso ?

T.S. : [C’est parce qu’il n’y avait pas auparavant] d’ambassadeur résident. Il résidait à Abidjan. Et de la Côte d’Ivoire, il s’occupait également du Burkina Faso. C’est pendant  mon terme que nous avons construit la résidence de l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso à Ouagadoudou.

 

7)     JFM : Une expérience diplomatique qui vous aide aujourd’hui en tant que président de la MCJP, puisque vous êtes amené à voir régulièrement l’ambassadeur du Japon en France par exemple ?

T.S. : Je pense que oui, parce qu’au Burkina Faso par exemple, on a eu beaucoup d’occasion de discuter avec le Président lui-même, le président de l’Assemblée Nationale et les ministres. Surtout le ministre de la Culture et de la Communication du Burkina Faso, et j’étais invité très souvent aux évènements.

 

8) JFM : Quelles sont les missions du président de la MCJP ?

T.S. : Tout d’abord le management du personnel, et superviser les activités avec trois axes depuis ma prise de fonction. Premièrement : la résurgence de la culture traditionnelle sous la forme contemporaine. Deuxièmement : la résonnance entre l’art et les sciences, surtout la technologie de pointe. Troisièmement : les échanges culturels entre le Japon et la France, bien sûr, et plus largement avec l’Asie et l’Afrique. Selon ce guideline, je souhaite mener cette Maison vers ces trois axes. Mais je ne m’empresse pas de réaliser ces axes, je respecte ce que les directeurs de chaque secteur veulent faire. Et sans fausser les directeurs, je voudrais avoir le résultat.

 

9)     JFM : Le 1er président, Mr. Isomura avait fait quant à lui toute sa carrière chez NHK. D’après un article des Echos en 1997, il aurait été pressenti pour devenir ambassadeur du Japon en France, pour finalement devenir le 1er président de la MCJP, car selon cet article, « moins officiel (…) convenant mieux à son esprit anticonformiste ». Est-ce que vous êtes d’accord avec cette description ?

T.S. : (rires) Je suis venu à Paris premièrement avec Monsieur Isomura. Il m’a beaucoup enseigné vis-à-vis des personnes que nous rencontrions. Donc je suis plus ou moins influencé par son style de travail. Il a toujours dit qu’il était à  la MCJP comme communicateur au public français parce qu’il était quelqu’un renommé de la NHK, donc il savait comment bien communiquer avec le public. Tandis que moi, je ne suis pas tellement accoutumé à cela, mais quand j’étais directeur de l’institut de recherches économiques de Marubeni, j’ai donné pas mal de conférences au public et aussi pendant mon séjour au Burkina Faso. Ma nature n’est pas tellement accoutumée à la communication, mais j’apprivoise de plus en plus.

 

10) JFM : Monsieur Isomura, avait été nommé à la présidence de la MCJP directement (par un ministre) depuis le Japon pour 10 ans, une exception puisque par la suite les présidents sont nommés par un conseil d’administration pour une durée de 5 ans. Quel est le rôle de ce conseil d’administration et qui en fait partie ?

T.S. : Ce conseil d’administration [est appelé] plutôt conseil d’orientation, et se compose de dix membres français et dix membres japonais. Chaque année au mois de novembre, cette année ce sera fin novembre, il y aura la réunion plénière du conseil d’orientation de la MCJP.  C’est là que Le président de la MCJP fait le rapport annuel des activités. Le conseil pose des questions et j’y réponds, après il y aura un compte-rendu qui sera accepté ou non. Et quant aux membres, il y’a des membres qui sont toujours là depuis l’ouverture, mais il y’a aussi des nouveaux membres. Le terme des membres n’est pas fixé.

 

11) JFM : Un président peut-il être renommé pour 5 années supplémentaires ? Soit, est-il possible que vous soyez renommé pour 5 années de plus en 2021 ?

T.S. : Je n’y ai jamais pensé ! Je fais mes efforts en chaque instant donc, ce n’est pas mon objectif.

 

12) JFM : Vous évoquiez tout à l’heure vos trois axes, mais quel est votre objectif pour la MCJP ?

T.S. : Pour des objectifs courts, c’est la préparation au consensus pour Japonismes 2018 et son succès, d’abord. En le faisant, je voudrais des visiteurs plus diversifiés, y compris des pays asiatiques mais aussi des pays africains, et bien sûr les Français et Européens. Un vrai lieu de tourisme culturel et de rencontre des gens du monde entier, et aussi attirer davantage la jeune génération. J’espère qu’ils viendront ici pour la continuité de notre Maison. On poursuit des résultats et des effets maximums, avec un budget limité.

 

13) JFM: Je voudrais revenir sur votre travail chez Marubeni car vous avez écrit de nombreux ouvrages sur la politique culturelle japonaise, sur le soft power et notamment sur le Cool Japan. Vous avez écrit un ouvrage sur les Pokemon (Pokemon Hegemon-The Sun Rises Again, Bungei Shunju, Septembre 2003), c’était en 2003, presque 15 ans plus tard, quelles est votre analyse du Cool Japan, décrite récemment comme presqu’un échec par le journal Nikkei Asian Review ?

T.S. : Le terme Cool Japan est inventé par un journaliste américain et ce n’est donc pas un mot inventé par les Japonais (ndla, inventé par Douglas McGray en 2002), comme le japonisme. Si au début c’était un phénomène naturel que les mangas et animes sont devenus populaires parmi les jeunes [en dehors du Japon], mais  après que le gouvernement ait saisi cette occasion de la popularité de la culture des jeunes, c’est devenu un phénomène calculé, qui n’est plus naturel.  Les phénomènes surgis d’une tendance naturelle c’est bien, mais forcer et forger une tendance ne sont pas de vrais phénomènes, à mon avis. Si la culture japonaise est vraiment d’influence, elle deviendrait populaire, sans véritable effort.

 

14) JFM: On parle donc de soft power japonais grâce à sa pop culture, le Cool Japan, pour vous ce n’est pas une forme de japonisme ?

T.S. : A mon avis, il y a quatre courants de japonisme. Premièrement, à la fin du 19ème siècle ;  deuxièmement, après la guerre, dans les années 1950-1960, il y a eu le boom des calligraphies japonaises comme  Yuichi INOUE et Shiryû MORITA qui ont influencé les artistes européens ; et puis troisième boom ce sont les mangas, les animes et le Cool Japan à la fin du XXème siècle jusqu’au début du XXIème siècle. Et donc Japonismes 2018, son objectif est de faire naitre un autre boom de la culture japonaise, cette fois dans sa globalité en montrant les facettes de la culture japonaise qui n’ont pas été introduites et présentées en France jusqu’ici.

 

15) JFM: Justement on va parler de Japonismes, car ça va être les 160 ans des relations franco-japonaises. C’est une année très importante donc, et j’aimerais savoir ce qui représente pour la quintessence de la culture japonaise, et inversement en France ?

T.S. : Je pense que c’est l’harmonie d’une part et la nouveauté dans le même temps. Je parle très souvent de kongen genjo (ndla, des kanji « 根源現成 »). Le Japon en retenant la tradition et en inventant de nouvelles choses, c’est ainsi qu’on respecte la tradition et les racines de notre culture. « Kongen » ça veut dire « l’origine » et « genjo » ça veut dire « renaissance dans le monde actuel ». Si on veut créer des nouvelles choses il faut toujours respecter la culture traditionnelle, et de temps en temps c’est sans avoir cette conscience. Le Japon est une île exceptionnelle parce que la culture chinoise, coréenne, ou sud-asiatique entrent dans notre pays mais sans sortir du Japon. Ces cultures emportées sont ensevelies dans la terre du Japon et donc la terre du Japon s’enrichit [de ces cultures]. Si on remonte aux origines, ou bien si on cherche dans la terre, on peut trouver des trésors. Ça c’est la caractéristique de la culture japonaise. On respecte tous la nature et la tradition, la culture et la nouveauté. Personnellement je m’intéresse à l’art de Sesshû qui a voyagé en Chine, au XVème siècle et son voyage l’a fait rencontrer la culture chinoise. Cette sorte de rencontre a enrichi la culture japonaise et surtout l’art japonais. Cette sorte d’échanges et de rencontres culturels avec d’autres pays est aussi très importante, donc je m’intéresse toujours aux lieux de rencontres. Dans la mer par exemple : quand le courant  chaud et le courant froid se rencontrent dans l’océan, il y a beaucoup de poissons. De la même manière, les échanges culturels sont la quintessence pour l’enrichissement de notre culture. Dans cette optique, la MCJP est un endroit idéal pour stimuler ces échanges culturels. Nous sommes bien situés ! A mon impression, les Français s’intéressent beaucoup à la nouveauté tandis qu’ils aiment la culture traditionnelle. Il y a des similarités dans les esprits des Français et Japonais. Pourquoi on organise Japonismes en France ? C’est parce que ce sont les Français qui comprennent le mieux les esprits japonais, et vice versa, donc il y a donc beaucoup de  ressemblances et de résonnances des âmes entre les deux pays.

 

16) JFM: Toujours dans Japonismes, il y’aura plein d’évènements autour du Japon en France, et d’évènements autour de la France au Japon. La MCJP offre déjà un préambule avec « A l’aube du japonisme », on se doute que la MCJP proposera une programmation riche, peut-on avoir un petit aperçu de ce qui nous attend en 2018 ?

T.S. : L’année prochaine, notre Maison sera teintée des couleurs de Japonismes 2018. « A l’aube de japonisme » l’exposition actuelle, c’est ce que j’ai conçu pendant mes premiers séjours à Paris. J’aurais voulu organiser une exposition autour des expositions universelles à Paris de 1867 jusqu’à 1937. Mais à l’époque il y avait de nombreux projets à faire (Rakku et Jômon etc…) donc je n’ai pas eu l’occasion de réaliser cette exposition. Mais de retour à la Maison, j’ai voulu refaire ce projet, mais comme des années sont passées, le Musée Guimet a conçu le projet Meiji dans laquelle ils vont montrer des objets exposés aux Expositions Universelles, donc pour éviter les doublons, nous avons décalé un petit peu notre cible, c’est-à-dire avant l’Exposition universelle à Paris de 1867, il y avait déjà des objets rapportés par des intermédiaires marchands hollandais et chinois, à partir de 1840. Ce sont des objets qui se trouvent en France, dans les musées et bibliothèques mais jusqu’ici ils n’ont pas été exposés au public. Donc avec le conseil de l’ancien conservateur du Musée d’Orsay, Mme Lacambre, nous avons réorganisé l’exposition que j’ai conçue il y a 20 ans pour mettre un focus sur cette période de premiers contacts. Du coup, le projet Japonismes 2018 est apparu sur la table après ce projet « A l’aube du japonisme » mais la coïncidence est fortuite. Le programme [de Japonismes 2018] sera annoncé de façon publique le 28 novembre. Dans notre Maison, il y aura 3 expositions principales telles que l’exposition Yuichi INOUE, calligraphe japonais dont je vous ai parlé tout à l’heure, qui avait influencé Pierre SOULAGES etc…, puis l’exposition Jômon. C’est aussi très sentimental parce qu’il y a 20 ans j’ai aidé à réaliser l’exposition de Jômon ici en France. Et l’an prochain, après 20 ans j’ai le plaisir de m’impliquer dans ce projet. Et le vice-président du Musée National de Tokyo était l’ancien conservateur qui collaborait avec moi il y a 20 ans. Ce sont des retrouvailles heureuses autour de l’exposition de Jômon. Après nous allons faire l’exposition de FUJITA.

 

 

Propos recueillis par Yuuki K. le 21 novembre 2017. Remerciements à Monsieur Sugiura et à la MCJP.

Photo : Le président de la MCJP lors de la conférence de presse Japonismes 2018 le 28 novembre 2018 à la MCJP. ©2017 Japan FM.

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