Les multiples facettes des « Japonais » par Raphaël LANGUILLON-AUSSEL

Disponible en librairies depuis le 11 octobre dans la collection Lignes de vie d’un peuple aux ateliers henry dougier, Raphaël LANGUILLON-AUSSEL brise certains stéréotypes des « Japonais » en leur donnant la parole. L’éditeur vous propose un extrait du livre à découvrir en fin d’article.

La collection Lignes de vie d’un peuple s’attache à donner la parole à une population afin de « briser les murs et les clichés » dans le but de favoriser une meilleure compréhension de l’autre, à l’instar de « Thaïlandais », « Marseillais » ou encore « Finlandais ». Les livres issus de cette collection, à travers la plume d’un journaliste ou d’un universitaire, permettent à ces populations de s’exprimer librement sur ce qu’ils pensent de leur société.

 

« Japonais » par Raphaël LANGUILLON-AUSSEL est le dernier livre de cette collection. L’auteur est actuellement chercheur à l’université de Genève. Son véritable intérêt pour le Japon est né au début des années 2000 et il y a plus de 10 ans, jeune agrégé de géographie, il commence une série de voyages au Japon afin d’y poursuivre ses études et des recherches. Ce qu’il continue encore aujourd’hui, notamment à Tôkyô, travaillant sur l’urbanisme de la capitale japonaise comme par exemple l’aménagement pour les Jeux Olympiques ou encore les smart cities. En mars 2016, il envisage d’écrire un livre sur les Japonais et contacte alors Henry DOUGIER qui lui propose de le publier dans sa collection Lignes de vie d’un peuple. Cherchant à recueillir la voix de tou(te)s les Japonais(es), Raphaël LANGUILLON-AUSSEL se rend à travers tout le pays à la rencontre de personnes, pour offrir aux lecteurs des discours les plus diversifiés possibles afin de montrer que non, les Japonais ne sont pas homogènes ! Ce sujet est d’ailleurs le premier chapitre de ce livre, qui propose en 23 entretiens, d’aborder d’autres questions comme la catastrophe nucléaire de Fukushima dans un pays peuplé inégalement sur son territoire, le rapport à l’autre, les traditions et l’innovation japonaises et les enjeux du vieillissement de la population.

 

Synopsis officiel : Sans jugement ni interprétation, Raphaël Languillon est allé à la rencontre de ce peuple que l’on croit à tort homogène. Il nous entraîne avec lui dans les rues des grandes métropoles de l’île de Honshu comme sur les petites îles reculées. On y rencontre des hommes, des femmes, tous très différents et on y parle librement de sujets peu souvent abordés sur  le  Japon  :  Madame Jitsuo et sa discrète communauté de chrétiens, Monsieur Nakazato qui parle, depuis Okinawa, des peuples colonisés par les Japonais, Ka-kun, manager de Ageha, un bar gay à Shinjuku Nichôme ou encore Kotaro et son parcours singulier de salaryman. Surpeuplé ou dépeuplé, le pays des extrêmes offre une diversité infinie avec un peuple qui semble toujours hésiter entre  repli  sur  soi  et ouverture sur le monde. Ce livre est une invitation à rencontrer les Japonais, à entendre leurs témoignages et, surtout, à poursuivre le voyage par soi-même au pays du Soleil-Levant.

Extrait

 

L’avis de Yuuki K. :

 

Du classique salaryman habitant à Tôkyôcliché diriez-vous, mais dont le recrutement s’est fait hors des sentiers battus, à la jeune employée polyglotte restée à Sendai pour travailler dans une association plutôt que d’intégrer une grosse société, de la cosplayeuse et mangaka tokyoïte qui s’était destinée auparavant à devenir vétérinaire à la professeure en anthropologie à l’université qui consacre du temps en tant que bénévole pour venir en aide aux exclus du système à Yokohama. Sous forme de récit ou d’interview, ce sont au total 23 entretiens variés brossant des portraits de Japonais(es) aux facettes multiples qui sont à découvrir en une cent cinquantaines de pages. 23 récits de Japonais sur les 127 millions recensés dans la population, cela peut sembler court, certes. Mais ce sont des entretiens de qualité qui donnent un aperçu de la complexité de la société japonaise et qui donnent l’envie de partir à leur rencontre pour poursuivre l’échange ou de rencontrer d’autres Japonais pour mieux continuer cette quête de la compréhension de l’autre. C’était le souhait de l’auteur, qui indique en introduction que cet ouvrage « est donc comme une toute petite ouverture », précisant également que sa conclusion peut être « temporaire », et invitant surtout les lecteurs à partir eux-mêmes au Japon pour aller à la rencontre des Japonais.

 

 

Photo : Extrait de la couverture de « Japonais » ©Céline Boyer/ateliers henry dougier

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