Et s’il ne vous restait que 7 petits jours avant de quitter Tôkyô ? Cecilia VINESSE vous raconte son « Dernier été à Tokyo » paru le 1er juin aux éditions Pocket Jeunesse.
Résumé : Sophia est une jeune lycéenne de 17 ans qui vit à Tokyo depuis plusieurs années. Alors qu’elle doit bientôt faire ses adieux à ses amis pour retourner vivre aux Etats-Unis, les derniers jours de Sophia sont gâchés par le retour de Jamie, qui revient s’installer à Tokyo. Et pourtant, c’est bien Jamie qui va s’avérer être le seul sur qui Sophia pourra compter.
L’avis de Yuuki K. :
6 jours 19 heures 4 minutes et 25 secondes : c’est le temps qui reste à Sophia au début du roman avant que son avion ne la sépare de Tôkyô et de ses amis. Autant dire mission impossible pour qu’une histoire d’amour naisse, sauf bien sûr si vous êtes dans un roman ! Or « Dernier été à Tokyo » c’est le roman parfait, d’autant plus avec l’été qui arrive, pour les lecteurs en quête de romans d’amitié, d’amour adolescents – surtout ceux narrant un premier amour – comme pour tous ceux qui rêvent de Tôkyô ou qui en sont nostalgiques ! L’auteur de ce roman, Cecilia VINESSE sait d’ailleurs de quoi elle parle dans « Dernier été à Tokyo » puisqu’elle s’inspire de sa propre expérience d’expatriée. Comme la jeune héroïne, Cecilia VINESSE a vécu entre le Japon et les Etats-Unis. Et c’est donc Tôkyô que l’auteur a choisi comme décor pour son roman. C’est d’ailleurs à travers quelques lieux emblématiques, qui vous paraîtront peut-être un peu cliché parfois – mais que voulez-vous ce sont vraiment des points de rendez-vous incontournables !- sans être pour autant insupportable, que le lecteur peut s’imaginer dans la capitale japonaise. Comme lorsque Sophia a rendez-vous à Shibuya : « Puis, au bout d’un moment, la voix électronique résonna dans les haut-parleurs : « Tsugi wa Shibuya. Shibuya desu. » » (p.25), devant le plus que célèbre point de rendez-vous des jeunes tokyoïtes, la statue de Hachiko ou comme lorsqu’elle se fait embarquer vers la Tour de Tôkyô par sa sœur Alison ! C’est aussi ce fameux carrefour de Shibuya, ainsi que son fameux Starbucks, qui sert de décor à la plupart des rencontres entre les protagonistes du livre. Mais ce qui intéressera aussi les lecteurs c’est le récit de la narratrice qui livre quelques informations sur ce à quoi peut ressembler la vie d’une jeune expatriée, avec les règles à suivre de la société japonaise qui peuvent être un peu plus laxistes quand cela concerne les étrangers mais révèle aussi un certain déracinement que les expatriés peuvent ressentir à l’approche du départ.
Au final, « Dernier été à Tokyo » est une bienveillante lettre d’amour pour Tôkyô et tout ce qu’elle a pu représenter aux yeux de son auteur : amitié, premier amour, ou comme elle précise d’elle-même sur son site internet « les adieux à ses amis de lycée, les vertiges du sentiment amoureux, le fait de traîner toute la nuit dehors, le délice des râmen », ce que Cecilia VINESSE parvient à retranscrire dans son roman avec tendresse et humour. Et on achève le roman le cœur léger, en se demandant tout de même si une suite est prévue…
Pour découvrir les premières pages de « Dernier été à Tokyo », rendez-vous sur le site de l’éditeur par ici.
Titre : Dernier été à Tokyo
Auteur : Cecilia Vinesse
Traduction : Cécile Tasson
Edition : Pocket Jeunesse
Date de sortie : 1er juin 2017
Public : à partir de 15 ans
Où : Points de vente habituels et version numérique
Photo : Couverture de « Dernier été à Tokyo », ©Cecilia Vinesse, 2017 © 2017, éditions Pocket Jeunesse, département d’Univers Poche, pour la traduction française et la présente édition