Maho YAMAGUCHI, membre du groupe NGT48, a dénoncé l’agression dont elle aurait été victime en décembre dernier. Par deux hommes, qui auraient indiqué à leur victime que son adresse leur avait été donné par une autre membre de son groupe.
Maho YAMAGUCHI est la co-capitaine de la team G du groupe NGT48 (pour Niigata), et avait inquiété ses fans en disparaissant temporairement des réseaux sociaux pendant un mois. L’idole a fait son retour sur la plateforme de streaming Showroom, après avoir rassuré ses fans sur les réseaux sociaux, expliquant avoir pris une petite pause après avoir été si stressée qu’elle en avait perdu plusieurs kilos en quelques semaines, ajoutant toutefois un bien mystérieux commentaire : « quiconque se trouvant dans cette situation aurait perdu du poids ».
Lorsqu’elle réapparait ce matin sur Showroom, site de streaming live pour que les fans discutent avec des idoles et des seiyu, Maho YAMAGUCHI a fait une déclaration choc divulguant un peu plus les raisons pour lesquelles elle était si stressée et s’était éloignée des réseaux sociaux. L’idole indique en effet, d’après Arama ! Japan : « Je ne peux m’empêcher de me demander ce qui ce serait passé si j’avais été tuée à la place ». La jeune femme explique alors sur le stream que des informations personnelles concernant les membres du groupes avaient fuité, visiblement orchestré par un membre de NGT48 qui n’a jamais été sanctionné. Le management était au courant selon la jeune femme et lui avait promis de résoudre le problème, sauf que rien de tout ça ne serait arrivé. Semblant prête à tout raconter, Maho YAMAGUCHI parle, émue aux larmes, pendant 4 minutes, jusqu’à ce que son live soit interrompu.
C’est ensuite qu’elle s’est exprimée via son compte Twitter pour dévoiler toute son histoire, bien qu’elle ne souhaitait pas évoquer cette affaire publiquement afin de ne pas porter préjudice ni au groupe ni à ses fans, consciente des sacrifices à faire lorsqu’on devient une idole. Maho YAMAGUCHI semble alors avoir bien réfléchi avant de tout raconter, ne voulant pas que les fans détestent les NGT48 mais ne souhaitant également à personne de vivre ce qu’elle avait vécu. Postant une série de tweet depuis plusieurs heures, dont certains semblent avoir été supprimés depuis, l’affaire se serait déroulée le 8 décembre 2018. Ce jour-là, alors qu’elle rentrait chez elle, précisant qu’elle était toujours précautionneuse lorsqu’elle rentrait seule à son domicile, elle raconte avoir été agressée violemment par deux hommes. Elle était sur le point d’entrer dans son appartement quand les deux hommes l’ont poussée, l’un d’entre eux l’ayant agrippé par le visage et le second agresseur ayant essayé de la mettre à terre et de l’empêcher de crier à l’aide. Par chance, l’ascenseur arrivait à ce moment-là, moment de diversion pour qu’elle puisse fuir. Avant qu’elle ne parvienne à s’échapper, ses agresseurs lui auraient avoué que c’est une autre membre de son équipe qui avait divulgué l’heure de son retour et son adresse.
Depuis cette confession, de nombreux internautes réagissent sur Twitter, spéculant sur qui des NGT48 aurait pu commanditer cette agression. Le management de NGT48 n’a pour l’instant pas réagi à cette déclaration, mais nul doute qu’il devrait prochainement publier un communiqué étant donné le buzz que Maho YAMAGUCHI a provoqué, malgré elle. Mais qui sait ce qui lui serait arrivé si elle n’avait pas réussi à s’enfuir ? Pire encore pour elle, nous apprenons par la NHK que les deux hommes suspectés d’avoir agressé l’idole ont été arrêtés par la police. Il s’agirait de deux étudiants de 25 ans qui ont nié l’agression, expliquant « avoir voulu discuter avec Maho YAMAGUCHI », et ont donc été libérés sans être inculpés.
Sources : Arama !Japan, Anime News Network, twitter @maho_yamaguchi
Photo : via site officiel NGT48 ©AKS