Après son agression, Maho YAMAGUCHI dénonce le management des NGT48

En décembre dernier, Maho YAMAGUCHI se faisait agresser à son domicile par deux hommes prétendant avoir obtenu son adresse par d’autres membres des NGT48. Une enquête réalisée par un tiers vient de dévoiler ses conclusions.

L’agression de Maho YAMAGUCHI à son domicile, il y a trois  mois environ, avait fait beaucoup de bruit. Non seulement en raison des circonstances mystérieuses de cette agression, de la manière dont l’idole l’a annoncé mais aussi car elle a accusé des membres de son groupe d’être responsables de l’attaque. Mais après qu’elle ait rendu son agression publique début janvier, le public a eu la surprise de retrouver Maho YAMAGUCHI en train de s’excuser publiquement sur scène lors d’un concert le 10 janvier, exprimant « ses regrets d’avoir causé des problèmes en parlant publiquement », accompagnée de Yuki KASHIWAGI des AKB48 avec qui elle chantait un duo ! Ce soir-là, les images de l’évènement diffusées sur internet montrent une Maho YAMAGUCHI l’air épuisé, s’excusant publiquement à la japonaise sans donner plus d’explication sur l’agression. Mais les fans ont rapidement critiqué le management, ne comprenant pas pourquoi la jeune femme devait s’excuser d’avoir subi un tel traumatisme. Résultat : Yuki KASHIWAGI, qui attendait en fait le soir du concert des explications et non les excuses de sa consœur, et d’autres anciennes membres des AKB48 ont soutenu Maho YAMAGUCHI dans des tweets. Dans la foulée, l’agence des NGT48 (et des AKB48), AKS, a publié un communiqué de presse selon lequel elle expliquait que l’enquête par la police se poursuivait, reconnaissant néanmoins que l’équipe n’avaient pas su être à l’écoute de la jeune idole. AKS annonçait alors demander à un comité constitué d’avocats et de spécialistes d’intervenir pour enquêter sur les circonstances de cette agression. Même le gouverneur du département de Niigata, que NGT48 représente, avait dû intervenir en déclarant « [vouloir] que les choses reviennent à la normale dès que les faits deviendront clairs » précisant que NGT48 est une des attractions majeures de la région pour les touristes. Entre temps, une pétition en ligne réunissant plus de 50 000 signatures des fans de NTG48 réclamait la démission du manager du groupe Etsuro IMAMURA, ce qui a été fait en début de ce mois, et depuis lors remplacé par Maiko HAYAKAWA, une femme ayant par exemple travaillé avec les AKB48.

 

Plusieurs mois après ces faits, le comité indépendant a dévoilé les résultats de son enquête sur l’agression de Maho YAMAGUCHI. D’après ce comité, s’il relève des défaillances du management, aucune fille du groupe n’aurait été impliquée dans l’agression de la jeune femme. Or, cette dernière n’a cessé de clamer que ses agresseurs lui avaient avoué qu’au moins une NGT48 leur avait donné son adresse et son planning. Toutefois, le comité note dans son rapport un point non négligeable qui soulève des questions. En effet, il indique qu’une douzaine de membres auraient eu des relations personnelles inappropriées avec des fans. Certaines de ces relations auraient été considérées comme problématiques mais l’agression de l’idole aurait pour cause « le comportement excessif des [deux] fans ». En effet, une NGT48 aurait reconnu avoir été approchée par un homme qui lui avait demandé l’adresse de Maho YAMAGUCHI. Elle ne connaissait pas l’adresse de cette dernière, mais aurait délivré suffisamment d’informations sur l’idole. Problème : l’agence aurait promis, avant la constitution du comité indépendant, à Maho YAMAGUCHI de  licencier toute membre qui aurait effectivement eu des contacts avec des fans, elle a brisé cette promesse en minimisant les faits lors de la conférence de presse donnée vendredi. L’agence y explique que cette proximité inappropriée relevait de la faute du management qui n’avait pas su bien guider les idoles ni leur donner un protocole. C’est la raison pour laquelle la douzaine de femmes concernées n’auront à subir aucune sanction. Bien entendu, cette réponse à l’agression dont elle a été victime ne satisfait pas  Maho YAMAGUCHI. Elle s’est donc de nouveau emparée de Twitter pour dénoncer les conclusions du rapport, déclarant : « Pourquoi continuent-ils à mentir ? » ajoutant alors que si elle s’était excusée en janvier, c’était parce qu’on  lui avait ordonné de le faire alors qu’elle n’en avait aucune volonté. Mais si elle persistait à refuser, c’était une autre fille qui allait monter sur scène pour lire les fameuses excuses en son nom, ce qui était hors de question ! Elle y dénonce également le fait que des collègues de NGT48 lui ont clairement admis leur implication dans la divulgation de ses informations personnelles ayant causé l’agression en décembre, mais que rien dans le rapport ne le mentionne.

 

Depuis février, la jeune femme a supprimé toute référence au groupe NGT48 sur ses réseaux sociaux, comme si elle n’en faisait plus partie et comme si elle s’attendait à ces conclusions, alors que le site officiel du groupe la mentionne toujours comme co-capitaine de la Team G. Trois autres membres des NGT48 ont soutenu Maho YAMAGUCHI, en supprimant elles aussi toute référence au groupe dans leurs profils. Quant aux agresseurs, il semble qu’il y en ait eu trois et non deux, dont l’un ayant orchestré l’agression. Si les deux agresseurs identifiés avaient été arrêtés par la police, aucune charge n’a été retenue contre eux. En revanche, ils ont été tous trois bannis de tous les évènements des NGT48.

 

Sources : Tokyo Reporter, Arama !Japan, The Japan Times.

Photo : Maho Yamaguchi le soir du 10 janvier lorsqu’elle a dû s’excuser sur scène. via Arama !Japan

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