Les sakés d’Akita en exclusivité à l’Allénothèque

Akita Exquise est de retour à Paris avec plusieurs productions de sakés ! Parmi les sakés présentés aux professionnels au Pavillon Ledoyen, quelques nouveautés, et sont désormais en vente à l’Allénothèque.

Le département d’Akita se trouve au nord de l’île principale du Japon. Et si en France, il est probable que certain.e.s reconnaissent le chien égérie du département, l’Akita Inu, peu connaissent encore ses sakés. Pourtant, grâce à sa géographie, c’est un département renommé pour produire de bons nihonshu !  En France, c’est dans le VIIème arrondissement Paris, à l’Allénothèque que les amateurs de sakés peuvent se procurer depuis le 21 janvier des sakés d’Akita. Junmai, Junmai Ginjo ou Daiginjo, il y’en a pour presque tous les goûts et pour des prix variant entre 35€ et 190€ ! A l’occasion d’une dégustation organisée par Japan Exquise au Pavillon Ledoyen, réservée aux professionnels et à la presse, nous y avons goûté plusieurs productions, dont certaines sont présentes pour la première fois en France. Nous vous en avons sélectionné quelques-uns, toutefois, précisons ici que le goût dépend de chacun, et que ce qui peut nous plaire, ne vous plaire pas nécessairement. Le mieux est donc de vous en rendre compte par vous-même!  

  • Yuki no Bosha Yamahai Junmai de Saiya Shuzoten est produit à partir du riz à saké local, Akita komachi, et du riz Yamada nishiki. S’il se déguste froid, il nous a également été conseillé de le déguster chauffé. C’est un saké plutôt équilibré qui accompagnerait idéalement des plats simples ou des fromages comme le Comté ou la Mimolette. 37€.
  • Hiraizumi Yamahai Junmai, the 27th Generation de Hiraizumi, établi en 1487 et une des plus anciennes maisons de saké du pays, est réalisé à partir de riz Akita komachi et de Miyama nishiki.  Ce Tokubetsu Junmai (Tokubetsu pour indiquer qu’il est produit à partir d’un riz à saké de haute qualité) a pour particularité d’être une édition limitée suivant une recette revue par le 27ème président de cette sakagura. Il est conseillé d’accorder ce saké avec des plats crémeux, des fromages à pâte molle et plus globalement des produits laitiers. Notons aussi que Hiraizumi présente aussi pour la première fois à Paris, son Hiraizumi Junmai Daiginjo Hamaya, qui s’accorde avec une grande variété de mets. Respectivement 45€ et 46€.
©TokyoatParis
  • Yamamoto Tensugi de Yamamoto est produit à partir du riz Miyama nishiki. C’est un coup de coeur ! Puissant au nez mais doux au palais, ce saké a pour particularité d’avoir fermenté dans une cuve en bois de cèdre Tensugi, un arbre protégé d’Akita ! 45€.
  • Fukuhachi Fukuro de Ohmori est produit à partir du riz à saké Akita komachi. C’est un Junmai Daiginjo sophistiqué au nom évocateur, « fuku » signifiant « chance » et « hachi », « huit » qui est un chiffre porte-bonheur. A l’instar du Yamamoto Tensugi, le saké fermente dans une cuve en bois de cèdre d’Akita. La différence réside une fois la mise en bouteille faite, puisque les bouteilles sont stockées dans une chambre froide naturelle grâce à la neige ! Il n’y a que peu de bouteilles produites chaque année, ce qui justifie le prix. On ne peut vous affirmer que ce soit toujours le cas, mais sachez que ce saké figurait sur la carte de l’Abysse, restaurant de Yannick ALLENO au sein du Pavillon Ledoyen. 190€.
  • Hideyoshi Matsuemon Daiginjo de Suzuki Shuzoten est fabriqué à partir de riz Yamada nishiki et est un Genshu ! C’est-à-dire que contrairement aux Junmai, le Tôji n’ajoute pas d’eau en fin de fermentation, raison pour laquelle les Genshu peuvent être un peu plus forts en alcool que les Junmai. Pour ce délicieux Genshu, plutôt sec et doux, la teneur en alcool est de 17%, soit à peine plus que la moyenne ! Environ 70€.

Les sakés d’Akita, en vente à l’Allénothèque, 53-57 rue de Grenelle 75007 Paris.

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